Elwin de Léralondë... Nouvelle arrivée...

Il fait nuit, et pourtant il n'est pas encore tard. C'est à ces heures que l'on a la chance de pouvoir croiser ces animaux imaginaires et mythiques. Légendaires.
Il fait nuit, et pourtant il ne fait pas trop sombre. La lune et ses rayons caressent en douceur la surface de l'étang et, presque sans prétention, la lune s'admire.
Il fait nuit, et pourtant il n'y a aucun signe d'endormissement. Seule subsiste l'espérance de voir se lever un nouveau soleil. Car au pays de Léralondë, au pays de la lune, les nuits sont longues, lentes et malgré le vent calme et le doux bruissement des feuilles, c'est la Loi du Silence qui règne. Seul le Silence saura vous sauver, seul le Silence saura vous éclairer dans l'obscurité, seul le Silence...
Silence ! Il fait nuit sur Léralondë...

Soudain , des milliers de papillons de nuit s'envolent. Les licornes qui s'abreuvaient à l'étang lèvent la tête. Un rayon de lune illumine leur corne d'ivoire. Dans le reflet de l'eau sombre, on peut admirer une pluie d'étoiles. La lune se voile. L'ombre s'installe. Une enfant est née au royaume de Léralondë.
Elle porte le nom d'Elwin qui signifie "pluie d'étoiles" tout comme l'évènement majeur qui marqua la nuit de sa naissance ; héritière du royaume de la lune, elle s'emploie à le protéger de tout et de tous, n'hésitant pas, parfois, à user de tristes moyens. Tout est Silence au royaume de Léralondë. Ici point de guerres éclatantes violentes, il n'y a que la vengeance et le meurtre comme seules solutions à un conflit. Mais Silence, il fait nuit depuis une vingtaine d'années au royaume de Léralondë.

Une jeune femme seule se promène dans les forêts de Léralondë. C'est la première fois, et émerveillée, elle ne se lasse d'admirer le feuillage foncé de cette nuit d'été. La lune ose la saluer avant de se dissimuler derrière des nuages épais. Malgré l'innocence de ses traits et les étoiles de ses yeux, il faut se méfier de sa connaissance des armes. Elle a rapidement su maîtriser les différentes façons de tuer sans que la victime ait le temps de perturber le Silence de la forêt.
Elle sort doucement de son sac un instrument à vent. Trois notes brèves et sourdes, à peine plus sonores que les battements d'ailes d'un rossignol, se font entendre. Près d'elle, la terre se met doucement à bouger, quelques arbres s'écartent et permettent un passage à travers lequel un mince rayon de soleil se profile. Le ciel est rouge. Les premières étoiles sont déjà là. Le souffle léger d'une licorne la fait se retourner. Elle lui dit doucement pour n'être entendue que par elle :

- Tu sais pourquoi je suis là n'est-ce pas. Je suis l'unique espoir de Léralondë. Tu sais également, Elerinna, licorne couronnée d'étoiles, que je ne peux y parvenir seule.

- Elwin, fille d'Elbereth, l'étoile-reine, tu es trop jeune pour cette mission. Tu ne sauras pas les convaincre. Ils pensent que la lumière est le seul remède à tous les maux.

- Je sais Elerinna. Mais je les forcerai à me suivre. Tu sais comme ces gens peuvent être influencés par leurs rêves...

- Ton pouvoir diminuera sous leur lumière. Tu es trop jeune, ta magie n'est pas assez puissante.

- C'est parce que je suis jeune que je résisterai à leur lumière, nos consoeurs et nos mères ne peuvent y aller à notre place.

- J'espère que tu sais ce qu'il adviendra si nous échouons.

- Je crains plus leur assistance que leur indifférence. J'ai lu les choses affreuses qu'ils sont capables de faire.

- Mais, tu sais bien que s'ils ne nous aident pas ...

- Ils nous aideront, le conseil a tranché.

- Dans ce cas. Es-tu prête ?

- Je l'ignore encore. C'est ka première fois que je m'éloigne autant de la cité d'Elenna.

- Espéria, d'après les critères de leur monde, est une ville magnifique, une parmi les plus belles de tout Téliarok. Son influence bénéfique se fait sentir un peu partout, car un peu partout la princesse Eylorann d'Eveon y a envoyé ses délégations.

- Espérons que cette influence ne passera pas nos frontières... Même si pour cela ils doivent fouler nos terres.

La licorne montra le ciel d'un mouvement de tête :

- Regarde, il fait nuit en dehors de Léralondë. Je pense que nous pouvons y aller en toute sécurité. Nous devrions être arrivées avant le deuxième tour de garde.

Et c'est en poussant la porte de la taverne des Justiciers de l'Au-Delà qu'Elwin, héritière du royaume de Léralondë, fit ses premiers pas.

Laissant Elerinna monter la garde devant la porte de la taverne, Elwin entra prudemment dans la salle. Ses yeux furent d'abord éblouis par la lumière s'échappant d'un feu de bois brûlant dans une cheminée... Elle se souvenait que les gens "policés" comme ils se prétendaient être brûlaient des chandelles ainsi que du bois mort. Ils fabriquaient ainsi une lumière artificielle et totalement inutile. Elle voyait bien dans la nuit, elle. Pourquoi donc n'y arriveraient-ils pas ? La paresse, la peur peut-être... Quoi qu'il en soit, ces réflexions permirent à ses yeux de s'accomoder de la trop forte lumière, même si Elwin devait pour cela froncer les sourcils plus que de raison. Ce qui n'enlevait rien à son charme, bien au contraire...

Elle s'approcha du tavernier. Elle hésitait à savoir comment commencer la discussion. En Léralondë, on ne parlait pas pour rien dire, et les salutations se faisaient d'un signe de tête...

- Etes-vous un Justicier de l'Au-Delà ? Je cherche Eylorann, d'Eveon...

- Ah, ma p'tite dame, la Princesse Eylorann ne vient pas à cette heure, elle vient me saluer le matin et repart généralement dans la matinée même. Vous aurez certainement de la chance de la croiser demain si vous passez la nuit ici !

- Vous voulez dire que je la verrai demain, dans la journée...

- Oui, dans la journée.

Aie. Se déplacer en plein jour n'était pas prévu au programme, elle se tourna vers la sortie, espérant pouvoir communiquer avec Elerinna, mais un étranger, une espèce rare, un homme apparement venait de se planter devant elle.
Il lui faisait la grimace, tordant les coins de sa bouche vers la partie supérieure de son visage.

- Mademoiselle, bien que mes préoccupations soient nombreuses et mes travaux accaparants je peux me vanter de connaître nombre de lieux et de personnes...de toute qualité.
Si je ne m'abuse vous n'êtes pas d'ici et vous n'êtes ni marchande ni aventurière de passage. Vous plairait t-il de partager la table de sieur Keldath d'Indoril ?

Le tavernier lui murmura :

- Faites ce qu'il vous plaît ma bonne demoiselle. Mais ce type est bizarre et loin d'être aimé. On raconte des choses horribles à son sujet...

Elwin remercia mentalement le tavernier de l'avoir prévenue.

- Qui est-ce ? murmura-t-elle si bas que l'homme du baisser sa tête pour amener son oreille au niveau de son visage.

- Je voulais dire, qui est le seigneur Keldath d'Indoril ?

C'était sa première conversation avec un habitant d'Espéria, l'enjeu était de taille. Il fallait qu'elle fasse bonne impression, coûte que coûte...

L'aubergiste eût l'air surpris que ce nom soit inconnu à cette femme qui ne semblait pas être de petite origine. Il continua, d'une voix aussi faible que posible, tout en nettoyant assidument la table qui reluisait de son visage graisseux, mais empathique.
C'est le fils d'Earnil de Nargothrond, la paladin qui a fondé l'Ordre de la Pureté (la guilde qui a été dissoûte il y a peu). Sa mère est Levalla de Calondir, une femme très belle à ce qu'on dit. TOus deux sont morts dans des conditions assez dramatiques Il est loin d'avoir la bonté et la noblesse de son père mais ses pouvoirs sont très grands. Il s'est installé en Indoril, cette terre elfique maudite et désertique. A ce qu'on y murmure il y fait des fouilles les plus étranges.
Quoi qu'l en soit, il a capturé il y peu notre reine Eylorann avant de la relâcher. Depuis, celle ci semble apprécier sa compagnie et il a même intégrer les Justiciers...

Un problème?
Keldath fronçait les sourcils.
L'aubergiste prit sur lui de répondre:
Si vous le permettez je
vais montrer à madame la qualité de mes chambres...
Hmmm..soit.

L'aubergiste conduisit Elwin un peu à l'écart et, fermant la porte derrière lui, murmura:

Depuis quelques temps notre reine a nommé Keldath diplomate des Justiciers. Diplomate! Lui! Je vous le dis ça ne présage rien de bon et les rumeurs vont bon train quand au sortilège qu'il a dû utilisé pour ensorceler notre bonne Eylorann.
Enfin bref, c'est un type qui compte pour sûr, mais prenez garde...enfin moi il ne m'as rien fait mais bon...
Et puis... il y a cette Bouche.
Elwin sembla encore plus interressé.
Une bouche?
LA Bouche...
Mais vous la verrez le temps venu. C'est l'être qui sert Keldath, une abomination... Enfin bref profitons en pour que je vous fasse visiter.
[i]L'aubergiste montra une auberge accueillante et aux chambres d'un charme désuet. La propreté était de mise et le bois de valeur. Peu après il la reconduisit à la salle commune où Keldath attendait, adossé à un pilier de bois. Le regard aussi ténébreux qu'ensorceleur. Le jeune homme était beau...mais tout aussi intimidant.

Elwin se concentrait sur les paroles du Tavernier. Il était clair qu'elle venait de faire une sacrée bêtise en ne reconnaissant pas le diplomate de la guilde auprès de laquelle elle venait demander secours... Elle s'était pourtant entraînée à retenir les noms et fonctions de chacun des membres de la guilde, et de leurs Alliés...

Keldath, puisqu'il s'agissait de lui semblait découvrir les manigances du Tavernier. Elwin pensa que ce diplomate était plutôt de mauvaise compagnie. Les Justiciers n'étaient peut-être pas si "lumineux" qu'ils paraissaient l'être d'après les légendes...

- Si vous le permettez je vais montrer à madame la qualité de mes chambres...

Elle suivit le Tavernier à l'étage. Décidément ces gens n'avaient que faire de la nature ! Tout était construit en bois et en pierre. Le Tavernier se dirigea vers l'âtre de la chambre et se prépara à allumer une bûche :

- Non ! S'il vous plaît, ne faites pas de feu !

Cette phrase si murmurée soit-elle, elle ressemblait d'avantage à un ordre qu'à une prière. Le Tavernier suspendit son geste, dévisageant le pâle visage de la jeune femme...

- Je n'aime pas avoir trop chaud la nuit... J'ai du mal à trouver le sommeil...

Le Tavernier ne semblait pas convaincu, mais avait-il le choix ?
Elwin promena son regard sur les boiseries, elle sentait au fond d'elle la douleur qu'avait sentie ces arbres, elle sentait leur sève qui ne pouvait plus circuler, qui ne circulait plus... Se sentant défaillir, elle se dirigea vers l'escalier qu'elle avait emprunté quelques instants plus tôt.

- Ce n'est pas bien de faire attendre un homme, non ?

Alors le Tavernier lui conta cette histoire de Bouche... Keldath faisait souffrir la nature ? Ce n'est pas bien d'ouvrir la terre, elle saigne, elle souffre et sait très bien vous le rendre ! Elle commençait à regretter son choix premier. Les Justiciers n'étaient peut-être pas ceux qu'ils fallaient faire entrer en Léralondë...

Elle croisa le regard de Keldath, il semblait vouloir lui signifier quelque chose... Elwin s'approcha. Cette intensité qu'il avait au fond des yeux redoubla. Elle avait toujours appris que la franchise était une vertu dans un monde où la fourberie de la langue était reine. Elle engagea donc une conversation tout ce qu'elle jugeait de plus naturel :

- Seigneur Keldath d'Indoril, diplomate des Justiciers de l'Au-Delà, pourquoi me regardez-vous ainsi ? J'avoue que ce regard perçant me dérange un peu. J'ignore si vous pensez à bien ou à mal en fixant de la sorte.

Elwin fut satisfaite. Enfin un peu d'honnêté. Elle avait lu beaucoup de choses sur l'hypocrisie des gens de Téliarok. Certaines personnes signaient des alliances, les rompaient sur un principe stupide, faisaient la guerre à leurs anciens Alliés... Pourquoi ? Le plaisir du sang. C'est le plaisir du sang qui détruit tant de vie, qui détruit la Vie.

- Vous me faites donc si peu confiance que vous ne goûterez pas ce vin ?

- Pourrais-je faire confiance à quelqu'un que je connais depuis seulement quelques minutes ? Vous avez l'air franc, et cela je l'aprécie, comme vous avez appréciez ma franchise. Simplement, je viens d'une contrée où le mensonge ne peut exister, où l'obscurité n'est que visible. Ici j'ai l'impression que tout est lumière extérieure et obscurité et mensonge à l'intérieur. Par exemple, ce tavernier qui me parle de vous comme d'une personne horrible, vous qui me regardez comme si une flamme intérieure vous consumait.
Je ne suis pas à mon aise ici. Je ne suis pas à mon aise.

Elle avait beaucoup parlé, néanmoins, son visage clair ne portait aucune marque de rougeur ou d'échauffement quelconque. Sa voix était restée calme et douce, même lorsqu'elle parlait à coeur ouvert. Elle ne savait pas cacher ses émotions. C'était peut-être à cause de son trop jeune âge... Le Conseil l'avait prévenue : ce serait difficile d'évoluer dans ce monde inversé...

- Et puis, il est vrai que moi non plus, je n'ai pas répondu à votre question. Je m'appelle Elwin, je viens du pays de la Lune, Léralondë. Mon royaume est en danger, mais nous ne savons pas encore ce qui agit contre notre royaume. Et nous avons besoin de vous. Ce sont nos dieux qui l'ont dit. Nous avons passé cette décision devant le Conseil qui a désigné une personne, moi, pour venir chercher les Justiciers de l'Au-Delà.

Le maître d'Indoril avait écouté longuement les paroles d'Elwin, et son attention avait semblé permanente. Son regard,toujours pénétrant et les sourcils froncés accentuaient la visibilité d'une profonde réflexion.
Derrière ces yeux, un esprit fonctionnait à vive allure, analysant chaque mot et toutes les possibilités.

Quand la jeune étrangère à la ténébreuse beauté mentionna le fait que les dieux avaient manifesté leur volonté au peuple d'Elwin, cette dernière put voir un bref instant le regard de keldath comme prit d'un doute, de peur même. Il posa le verre qu'il tenait à la main et resta sans mot dire à l'annonce de l'aide que recherchait la fille de Léralondë.

Quelque chose ne vas pas?

Keldath reprit alors son attitude aussi correcte qu'intimidante.

Bien sûr.
Il sembla voir qu'il n'était pas convaincant.
Je dois avouer que mes travaux m'ont ammener à..disons que je préfère éviter les dieux.
Mais pourquoi auriez vous besoin des Justiciers? En quoi peuvent ils vous aider?
Militairement ils sont négligeables et leur force ne vient que du respect qu'inspire le comportement de leurs Impératrices, anciennes et actuelle...


Sa voix était rassurante et malgrè ses habits tout de noirs et son regard à la fois beau et ténébreux, il semblait tout disposé envers Elwin.
Toutefois lorsque le serveur vint demander s'ils avaient besoin de quelque chose, la réaction de l'indorien fut violente.
Avant même que l'elfe au teint brun dise quoi que ce soit, il avait le bras enserré par une main puissante gantée de noir .
Laissez nous!
Keldath poussa alors le serveur qui s'en alla sans demander son reste.
Sous le velour se cachait l'acier...
Lorsque le regard de Keldath rencontra celui d'Elwin, il ne vit que stupeur et réprobation.
Hum..pardonnez mes manières. Je réside dans des terres âpres et déteste que l'on me perturbe dans des affaires importantes.
Peut être désiriez vous effectivement quelque chose?

Elwin sentait que le diplomate n'était pas à son aie à propos des Dieux. Avait-il quelque chose à se faire pardonner ? Les Dieux protecteurs de Léralondë étaient généralement indulgents et pardonnaient facilement. Mais l'ombre d'un doute balaya le visage d'Elwin. Le peuple de Léralondë et ses guerriers avaient-ils commis une faute ? Ce devait peut-être être une faute horrible pour que leur châtiment soit une destruction lente et progressive de tout ce qui faisait la beauté et le mystère de Léralondë...

- Mais pourquoi auriez vous besoin des Justiciers? En quoi peuvent ils vous aider?
Militairement ils sont négligeables et leur force ne vient que du respect qu'inspire le comportement de leurs Impératrices, anciennes et actuelle...

- Je l'ignore, mais vous et votre guilde avez été choisis pour accomplir une sorte de prophétie. D'après les augures, lorsque Le Pays de la Lune sera menacé, une guilde de guerriers lumineux sera choisie pour protéger notre royaume. C'est un genre de paradoxe.
Nos terres, très bien gardées, vous pourrez le constater par vous-même, doivent leur survie à une épaisse végétation, principalement constituée d'arbres centenaires. La lumière passe difficilement au travers des feuilles, et le seul endroit qui peut être exposé au soleil est un étang sacré où des animaux fantastiques viennent s'abreuver. Grâce à l'obscurité et à l'humidité qui règnent en Léralondë, une végétation au sol s'est développée. C'est notamment grâce à elle que notre peuple survit.
Il y a quelques temps, nos terres furent victimes d'un ensoleillement et d'un réchauffement sans précédent. De sorte que la végétation au sol est sur le point de mourir.
Nous avons donc demandé l'aide des Dieux qui nous ont enseigné cette prophétie. Je suis parmi une des rares personnes de Léralondë à avoir quitter nos terres, je suis leur espoir. Vous devez nous aider, sinon...

Un serveur s'approcha et interrompit leur conversation pour prendre leur commande. Keldath réagit violemment. Elwin sursauta effrayée. Comment un tel homme pouvait-il être diplomate ? Elle se raisonna bien vite en se disant que les peuples lumineux avaient leur propre logique...

- Hum..pardonnez mes manières. Je réside dans des terres âpres et déteste que l'on me perturbe dans des affaires importantes.

- Je suis donc une affaire importante pour vous ?

Amusée par son propre mot d'esprit, elle sourit. Un sourire discret qui révéla ses petites dents nacrées.

- Peut être désiriez vous effectivement quelque chose ?

- Non, je me dois de jeûner dans votre territoire. Car les aliments y sont toxiques pour nous. Je ne veux pas d'ailleurs paraître impolie quant à ma non-consommation de vin...

Mais une nouvelle personne venait de faire son entrée dans le petit monde d'Elwin. Une rencontre qui allait bousculer sa vie.

- Voilà Eylorann, c’est bien elle que vous attendiez ?

Elwin hocha timidement la tête. La princesse Eylorann était comme on la lui avait décrite : belle et impressionnante. Elle baissa les yeux, gênée par tant de lumière...

- Je vous souhaite la bienvenue en Espéria mademoiselle. J’espère que mon diplomate ne vous a pas trop effrayé ? Vous n’avez strictement rien à craindre ici. Et bien jeune demoiselle, je me présente donc, je suis Eylorann, elfe du royaume d’Eveon, et héritière des Justiciers de l’Au-Delà. Je n’ai pris mes fonctions d’impératrice que depuis peu, et je ne pensais pas qu’autant d’aide extérieure serait venue vers moi. Donc voilà je reconstruis petit à petit cette guilde assez ancienne sur Teliarok. J’espère être à la hauteur de notre ancienne cheftaine.

- Merci, Princesse. Votre domaine est fort agréable de nuit, même pour une personne comme moi. De plus, d'après ce qu'en pensent les Dieux, vous êtes une chef de guilde lumineuse idéale.

La Princesse s'assit.
Elwin s'était montrée courtoise, et avait récité avec brio toutes les formules de politesse qu'elle avait apprise. Elle se félicita intérieurement pour le calme et la courtoisie dont elle avait fait preuve et qui seraient sûrement la bienvenue pour la convaincre d'envoyer ses troupes en Léralondë avec toutes les conditions que cela supposait.

- Et à qui ai-je l’honneur ?

- Je me nomme Elwin, héritière de Léralondë, le Pays de la Lune. J'ai été mandatée par mon peuple pour venir quérir votre aide. Nos terres sont en danger. Les Dieux vous ont désignées, vous et votre guilde, comme unique espoir d'un possible miracle.

- Je ne comprends pas bien ce qu’il se passe. Avant de faire quoi que ce soit, il nous faudrait quelques explications rationnelles.
Pourquoi vous et votre peuple êtes en danger ? Que s’est-il passé ?

- C'est très complexe. Beaucoup d'éléments indéfinis peuvent encore entrer en ligne de compte. Mais pour le moment, nous pensons qu'une forme de plantes profitant de la faiblesse de la forêt pendant ce dernier hiver aurait utilisé la lumière du jour pour prendre l'ascendant sur nos plantes noctures. Je crois qu'il faut votre magie pour la détruire...
L'autre problème c'est que ces plantes ont engendré des parasites qui détruisent nos forêts.
D'ici quelques mois, notre royaume aura disparu si vous n'agissez pas...
Pitié...

N'approchez pas!
Ces paroles laissaient transparaitre une certaine peur, mais l'ordre ne perdait pas d'autorité pour autant.

Wilin, perplexe, pensa que son imagination lui jouait des tours. Il n'avait rien entendu, et pourtant son esprit avait saisi un message. Intrigué, il jeta un coup d'oeuil rapide autour de lui pour s'assurer qu'il était bien seul, puis glissa doucement à la licorne:

Est-ce toi qui... a parlé? Silence... Je suis ridicule... C'est encore un jeune chevalier intrépide qui a fait une quête au bout du monde pour se trouver un canasson qui sorte de l'ordinaire. Et moi je m'imagine encore qu'il me parle!

Après avoir bougonné encore quelques mots inaudibles, Wilin passa la porte de la taverne, préssé de s'asseoir et de réfléchir tranquilement à ses projets. Il se dirigea vers le bar où il commanda à l'aubergiste une demi-pinte de jus de raisins non fermentés. Pendant la préparation de sa boisson, il regarda la grande salle, bien vide, à l'exception d'un trio qui lui tournait le dos. Il reconnut la silhouette d'Eylorann, et l'homme de l'autre côté pouvait être le diplomate de la guilde. En revanche la personne centrale lui était a priori inconnue. Son allure semblait être celle d'une elfe, mais ses longs cheveux noirs ne permettaient pas d'entrevoir une éventuelle oreille pointue.

Une fois servi, Wilin choisit de s'installer à un endroit lui permettant de voir le visage des protagonistes. Il salua amicalement l'Impératrice qui leva la tête, et poursuivit son chemin jusqu'à la place de son choix. A peine assis, il ne put s'empêcher de porter immédiatement son regard sur la jeune inconnue.
Il s'agissait bien d'une elfe, dont la beauté ferait s'embraser le plus glacial des hommes de ce monde. Elle avait un visage angélique, traduisant douceur et mystère à la fois. Son apparente innocence, venait sublimer son charme.

L'ancien dirigeant de Geragord tenta de rester le plus discret possible, bien qu'en ce genre de situation il soit difficile de ne laisser transparaitre aucune attention particulière. Il sortit de quoi rédiger une missive, pour faire semblant de rédiger quelque chose.
Au bout de quelques minutes il regretta de ne s'être assis plus prêt, car de là où il était il n'entendait strictement rien de la conversation. Il se décida les rejoindre, puis se ravisa. La jeune fille ne semblait vraiment pas à l'aise, et une personne supplémentaire face à elle ne serait surement pas la meilleure chose.

Il se mit donc à rédiger une note. Une fois terminée, il s'avança jusqu'à la tablée, présenta ses hommages à Eylorann et salua brièvement Keldath. Ensuite, il glissa la missive pliée en deux à la belle inconnue, sans un mot, simplement en lui souriant timidement.

Citation :

Je vous salue charmante elfe,

Veuillez excuser cette méthode pour un premier contact, mais j'ai préféré ne pas m'ajouter dans la conversation, dans laquelle vous ne sembliez pas à l'aise.
Je me nomme Wilin, j'ai beaucoup guerroyé ces dernières années, mais aujourd'hui je passe mon temps à l'étude des sociétés de notre île.
Je serai ravie de vous rencontrer, et prendre connaissance des raisons de votre venue ici, si bien sur vous le désirez. Cela serait un plaisir pour moi que de vous aider, dans la mesure de mon possible.
Si vous souhaitez en discuter, vous pourrez me retrouver à l'étage, la chambre au numéro 7.

Recevez mes hommages.
En espérant vous revoir, Wilin

Se pressant de saluer le groupe, il quitta la salle et emprunta les escaliers jusqu'à l'étage.

Ces gens devaient être bouchés ! Ils ne comprenaient rien à son désarroi. Certes, elle avait essayé de se montrer convaincante et pensait l'avoir été suffisament pour qu'ils puissent réunir leurs meilleurs mages et que l'équipe parte au complet le lendemain soir, au plus tard.... Au lieu de cela le Seigneur Keldath ne lui proposait comme solution que de changer pour paraître plus présentable !

Elle se leva, les yeux baissés pour cacher la déception qui sous forme de larmes brillantes commençait à poindre doucement. Elle secoua la tête discrètement pour ravaler ses larmes...

Et bien, s'il me faut être présentable pour plaider ma cause, pour pouvoir sauver mon héritage d'une lumière que vous vous complaisez à prier, il en sera ainsi. Je paraîtrai telle que vous le désirerez !

Elle se retourna et se retrouva face à face avec un autre homme qui faisait une grimace plus triste ou gênée, telle qu'en faisait Keldath durant tout leur entretien avant que ne survienne l'Impératrice... Cet inconnu lui tendit un mot plié en deux.
Elle remercia mentalement sa mère qui lui avait enseigné l'écriture des peuples policés, car cet inconnu ayant peut-être entendu leur conversation avait sans doute une solution. Peut-être possédait-il un faux magique qui détruirait cette flore malveillante... Peut-être pratiquait-il lui aussi les arcanes et peut-être pourrait-il créer un champs de force autour de Léralondë pour qu'une nuit éternelle s'installe au Pays de la Lune...

Citation :

Je vous salue charmante elfe,

Veuillez excuser cette méthode pour un premier contact, mais j'ai préféré ne pas m'ajouter dans la conversation, dans laquelle vous ne sembliez pas à l'aise.
Je me nomme Wilin, j'ai beaucoup guerroyé ces dernières années, mais aujourd'hui je passe mon temps à l'étude des sociétés de notre île.
Je serai ravie de vous rencontrer, et prendre connaissance des raisons de votre venue ici, si bien sur vous le désirez. Cela serait un plaisir pour moi que de vous aider, dans la mesure de mon possible.
Si vous souhaitez en discuter, vous pourrez me retrouver à l'étage, la chambre au numéro 7.

Recevez mes hommages.
En espérant vous revoir, Wilin

Avant qu'elle ne puisse répondre, il avait disparu, son ombre montait lestement les escaliers...
Intriguée, elle pencha la tête sur le côté, ses cheveux noirs ondulant sur ses épaules. Elle se tourna vers Keldath, l'air déterminé :

Cet homme semble avoir des solutions pour mon peuple et moi. Je vais le voir. Lorsque je redescendrais, j'espère que vous me trouverez présentable...

De ses deux bras elle fit un large cercle avant de réunir, au-dessus de sa tête, les pointes de ses doigts fins. Elle descendit ses mains jointes jusqu'à la hauteur de sa poitrine et inclina son visage en signe de salut respectueux.

Elle alla dire au tavernier :

Je vais à la chambre numéro sept. Veuillez mettre dans mon armoire la plus jolie robe que vous pourrez trouver. Je dois impressionner par mon physique, plus que par mes talents l'Impératrice et son diplomate...
Votre prix sera le mien.

Elle posa quelques pièces d'or blanc, étincellant, que le tavernier regarda bouche bée...
Elwin commença l'escalade des escaliers.

En entendant la jeune demoiselle parler d'impretionner Eylorann et Keldath, Lilkeatear glissa quelque mots à la demoiselle avant qu'elle ne monte.

"Je ne sait pas pourquoi vous voulez impretionner notre imperatrisse et notre diplomate, mais en tant que stratège je peux peut être vous aider, et si ce grade ne suffi pas l'archange que je suis peux peut être vous aider de sa culture sur la lumière. Si vous avez besoin d'aide je reste la."

Il souleva sa capuche, d'où sorti une lumière angelique. ce qui eut pour effet d'éblouir cette demoiselle.Il remit sa capuche, ayant remarqué ce reflexe. Puis, il laissa la jeune femme monter les escaliers, et repprit sa conversation avec Tyrion. En espérant que rien de trop grave ne se tramait.

Lerlifel arriva apres quelque temps d'absence dans la forteresse des Justicier. Il remarqua qu'une nouvelle venut était arriver il y a peu dans la forteresse. Il s'aprocha du lieu ou elle était venut se presenter.

Lerlifel portait une armure verte a maille éclipse, forger dans une metale lunaire brillant d'une lueur a la fois effrayante et rassurante ainsi que d'une grande cape verdoyante. Il était egalement équiper d'un immense lame fine qu'il magnait avec agiliter.

Lerlifel se diriga alors vers la nouvelle venut.

Je vous salut noble dame, et vous shouaite un bon sejours parmis nous.

Lerlifel S'inclina legerement la main droite poser sur le coeur. D'un geste de main il sortit une magnifique rose blanche.

Afin de vous prouver ma simpatie je tien a vous ofrire se present, la rose pour votre beauter et le blanc pour votre purter d'ame.

Lerlifel fit alors un demi tour rapide qui fit voler sa cape et d'un rapide regard identifia toute les personne presente.

Il se diriga alors vers vers Keldath.

Bien le bonjours mon ami, comment va tu en ce jours?

Avant même que le diplomate ne réagisse la convive avait disparue suite à un mystérieux message.
Deux nouveaux arrivants avaient fait leur entrée.
"Trop de monde dans cette taverne dans cette nuit trop calme".
Il se leva, en apparence assez joyeux, et salua son camarade Lilkeatear ainsi que le brave Lerlifel.Et bien je vois qu'Esperia regorge de fougueux seigneurs prêt à courir sus au mal pour secourir les belles en détresse...Quelques rires résonnèrent dans la salle.
Keldath baissa alors la tête et continua, plus bas...
...mais il semble que je ne sois décidemment pas fait pour ces actes nobles.

il y eût un léger malaise.

Mais asseyez vous donc! Suis je donc si horrible que des guerriers comme vous me fuient? Buvez et mangez!
Alors ils s'installèrent et commençèrent une discussion assez ordinaire sur des évènements récents.
Eylorann avait hésité, avant d'accepter de se joindre à eux.
Alors qu'il la servait en vin, la main du diplomate caressa celle de la reine. Il la laissa ainsi un moment avant de la retirer.

Excusez moi, je ne me sens pas très bien, je vais prendre l'air un instant et reviens.

Une fois dehors, Keldath s'assit dans l'écurie et plissa les yeux. Il se concentrait.
"J"y suis presque."
Alors son esprit quitta son corps. Fouillant la taverne, il retrouva Wilin (un ancien camarade de son père d'après ses sources) dans la chambre 7, avec Elwin.
"Ma très chère, vous avez dédaigné mon offre certes, mais ce n'est pas pour autant que mon interêt pour votre mal a disparu..."
Léralondë semblait touché par une puissante corruption, comme celle qui avait frappé Indoril. A partir de là, l'esprit du seigneur des Tempêtes échaffaudait milles opportunitées toutes plus alléchantes les unes que les autres.

[Edit By Eylorann: Lerlifel pourquoi tu as fait un hors sujet pareil ? tu as lu les post précédents? Nous sommes étonnés de ta réponse, ca nous a bien fait rire ! ne te vexe pas hein, il n'y a rien de méchant.]

(puisque telle est la desision de la cheftaine, je m'y plirait.)

Lerlifel se leva lentement de la table, il se diriga ensuite vers le bar de la taverne. Il ouvrit alors son esprit a tout ce qui l'entourait, fouillant la tête de toute les personne presente. Apres quelque minute il repera l'esprit de la nouvelle venut mais une etrange barriere se dressa face a lui, coomme si elle était proteger par un quelconque sortilege.

"Il semble que cet elfe ne soit pas si faible quele le pretent. Un etrange mystere l'envellope... Je me demande qui elle est?"

Lerlifel était songeur, pensant a tout ce qui pouvait se tramer dans la tête de cet etrange personne, il echafaude des theorie douteuse et d'autre plus realiste sur la jeune elfe.

[Dites, j'aimerais bien ne pas m'arracher les yeux à chaque fois que je vois une faute d'orthographe ou de grammaire. Faites un effort par pitié ! ]

Elwin allait disparaître dans les escaliers menant à la chambre numéro sept, lorsqu'un étrange inconnu l'aborda de façon maladroite :

- Je ne saiS pas pourquoi vous voulez imprESSionner notre impératriCe et notre diplomate, mais en tant que stratège je peux peut-être vous aider, et si ce grade ne suffiT pas l'archange que je suis peuT peut-être vous aider GRACE A sa culture sur la lumière. Si vous avez besoin d'aide je reste là.

Elle évita soigneusement son regard, n'ayant pas pour habitude d'être écoutée lorsqu'elle était à table avec des gens importants.

- Le seigneur Keldath, diplomate des Justiciers de l'Au-Delà, m'a suggéré qu'avant d'aborder le problème d'une aide ou d'une non-aide envers mon royaume, il fallait que je sois convenablement vêtue, comme une invitée de marque, ce dont j'ignore totalement l'habillement !
Votre aide serait la bienvenue si vous pouviez faire cesser les lumières qui pénètrent notre territoire... Mais je dois vous laisser, excusez-moi.

Elle posa le pied sur la première marche de l'escalier :

- Je vous saluE noble dame, et vous sOUHaite un bon séjour parmi nous.

Un autre personnage masculin venait encore l'aborder. Il y avait nettement plus d'hommes que de femmes dans cette guilde, apparement. Quelle serait la réaction des licornes... ?

- Afin de vous prouver ma sYmpatHie je tienS à vous ofrir Ce présent, la rose pour votre beauté et le blanc pour votre purEté d'ame.

Elwin accepta le présent avec une pointe d'hésitation, ses pensées étant tournées vers l'inconnu qui lui avait promis une aide immédiate et tant attendue.

- Vous êtes un vrai gentilhomme, il ne pousse pas de fleurs telles que celle-ci dans nos contrées. De plus, nous considérons que les cueillir est un péché. Je prierai pour vous demain matin...

Elle monta rapidement les escaliers pour que rien ni personne ne l'empêcha de monter à présent les escaliers de la libération.
Elle passa devant toutes les portes et s'arrêta à celle marquée du chiffre sept. Elle était entrouverte. Elwin entra...
La pièce était plongée dans la pénombre, seuls quelques rayons de lune passaient à travers des rideaux épais. Elwin sentit un soulagement la parcourir, elle se sentait enfin au calme. Ses pupilles s'agrandirent, ses yeux bleus nuit étaient devenus noirs. Elle sentit le parfum de cuir de l'homme dans un coin de la pièce...

- Je suis Elwin, c'est bien vous qui avez de l'aide à me proposer ?

Elle sentait quelque chose de bizarre dans cette pièce, ses yeux qui voyaient parfaitement dans l'obscurité ne parvenaient pas à identifier cette chose qui semblait en mouvement autour d'elle... Mais le seigneur en face d'elle, s'approcha et s'apprêta à parler, elle préféra chasser son trouble pour pouvoir plaider sa cause entièrement.

[Voilà c'est modifié, je n'avais pas compris, Keldath, désolée.]

Je suis Elwin, c'est bien vous qui avez de l'aide à me proposer ?

Elwin... Comme ce nom lui va bien, aussi fin et doux qu'elle peut l'être. Ma connaissance de l'Elfique est assez limitée, mais le préfixe El veut dire étoiles si je me souviens bien.

Elle scrutait la pièce avec une certaine insistance, comme si elle cherchait à découvrir quelque chose. Afin qu'elle puisse se détendre, Wilin s'asseya sur le lit et lui proposa, si elle le souhaitait, d'en faire autant.
D'une voix calme, il s'adressa à elle:

Je suis content que vous soyez venue me trouver. Comme vous avez pu le lire mon nom est Wilin, et je suis un vieil ami de la guilde des Justiciers. Je pense que si vous êtes là, c'est que vous avez besoin d'une aide.
Je ne connais point la cause de vos tracas, mais j'ai maintenant une certaine expérience de la vie et de la mort, et j'aimerais la mettre à votre service. Cet entrain peut vous paraître étrange... mais... Il s'arrêta.
Vous avez dû le faire déjà plusieurs fois, alors je ne vais pas vous demander de raconter votre histoire une ènième fois. Nous aurons encore du temps pour cela, j'en suis persuadé.
Je vous conseille de contacter les personnes qui sont prêtes à vous venir en aide, afin de pouvoir nous rassembler au plus tôt. Si vous souhaitez que je vous accompagne, vous savez où me trouver, je ne bougerai pas d'ici.
Maintenant si vous avez des questions, je suis tout à votre écoute.


hrp/ Je vous demande de m'excuser pour cet énorme retard... j'ai eu des petits soucis, mais ça n'arrivera plus comptez sur moi /hrp

Edit: c'est moi où il y a un problème de taille de caractère? Pourtant j'écris en taille normale...

HRP : Attention, il semble que vous n'ayez pas compris mon post!
Je ne me matérialise pas!
Je vous voie par magie, je vous espionne en quelque sorte. Mais en aucun cas vous ne me voyez lol...
Les guillemets sont là pour indiquer que mes propos sont ce que Keldath pense, mais ne dis pas...
je supprimerai ce post dans quelques temps