Les Justiciers de l'Au-Delà
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 Daedroth de Thérion

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Daedroth
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Daedroth


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Daedroth de Thérion - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Daedroth de Thérion   Daedroth de Thérion - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Mar 2009, 01:05

De vieilles Chroniques renferment encore des histoires telles que...

Citation :
Errant dans les ténèbres, voué à l'abandon, un ancien décide de revenir là où tout avait commencé...

Il y a quelques années de cela, dans une île alors appelée "Téliarok", l'union d'un vampire avec une humaine donna naissance à un garçon. Son père, Meleketh, et sa mère, Méliandre, l'on aimé plus que tout au monde et cela devant les yeux de Zeveth, le fils que Meleketh eu avec sa première femme.
Les années passaient et le jeune garçon se forgea son propre caractère et ses propres aptitudes: la force et l'agilité de son père mais également l'esprit et l'amour de la nature de sa mère. Ce mariage, inhabituel pour un vampire, le rendit encore plus détestable par son frère. La jalousie de ce dernier n'avait aucune limite et elle se révéla encore plus intense lorsque, à l'aube de la maturité de son frère, des sujets tels que la passation des reines du royaume se discutaient. Et c'est lors d'un banquet où la question s'était posé qu'un messager arriva avec une missive tachetée d'un rouge sang. Les mots que le roi Meleketh prononça furent les derniers que le petit entendit:
"C'est la guerre !"

Le calme des jours passés avait disparut pour laisser place à la panique, au désordre, aux cris des femmes, aux pleurs des enfants et aux promesses des valeureux guerriers. Et c'est à l'aube du deuxième jour après la réception du message que le roi partit avec ses innombrables soldats. Et ce fut la également la dernière fois qu'on le revit...

Les nuits passaient et aucune nouvelle du front n'arrivait. C'est alors que le désespoir naissait dans le coeur de chacun des habitants du royaume qu'une estafette de la garde rapprochée du roi se présenta devant Méliandre. Depuis son lieu d'études, la tour la plus haute du royaume, le jeune enfant vit l'estafette entrer dans la salle du trône mais s'étonna d'en voir ressortir un cadavre calciné, porté par deux gardes. Il posa son grimoire et courra à vive allure pour rejoindre sa mère. Arrivant sur place il fut pétrifié par la scène qui se présenta devant ses yeux: sa mère folle de rage, les yeux embrasés, une missive qui se consumait encore dans ses mains et un sol calciné tout autour d'elle. Alors qu'elle allait tomber, il la rattrapa et vit dans ses yeux bien plus qu'une flamme, ses lèvres tremblotantes s'espacèrent pour laisser passer un timbre de voix bien plus froid que normal: "Ton père...est...mort !"
Seulement comme une nouvelle, même mauvaise, n'arrive jamais seule, un trappeur fit irruption dans la salle en criant à tut tête: "Les démons sont à nos portes, le seigneur Zeveth à tenter en vain de les ralentir, les démons sont à nos portes, que devons-nous faire ?!"
Ce fut la dernière fois que Méliandre respira car son coeur s'arrêta de battre au moment où ses mots arrivèrent à ses oreilles. Portant sa mère morte dans ses bras, le jeune fils et maintenant héritier du trône se leva, se retourna, marcha le long de la salle, saisi le trappeur par le cou et lui chuchota: "Hors de ma vue...assassin !". Toujours avec sa mère sans vie dans ses bras, il lança l'homme qui s'embrasa aussitôt avant de retomber au sol puis continua son chemin jusqu'à être dans la cours du palais où il pleura à chaudes larmes.
A partir de ce moment là, son coeur se noircit et sa rancoeur en fut plus grande lorsqu'il alla enterrer sa mère dans la forêt et qu'en se retournant il vit le château du royaume de ses parents assiégé par une horde de démons.

Depuis lors il s'égara du droit chemin tracé par son père et sa mère et passa plus de cinq ans au service d'un grand mage. Il appris par la magie que tuer était plus simple que de donner vie et ainsi fut finalisé son apprentissage. Mais il en voulait toujours plus et un jour son maître trouva qu'il était devenu trop puissant et trop avide, donc il décida de le tuer. Le combat fut terrifiant, à croire que deux forces égales combattaient, et c'est au bout de trois jours que le maître sembla prendre le dessus et tenta un coup perfide mais notre apprenti avait étudier le moindre grimoire, le moindre compendium, la moindre note, il savait à quoi s'attendre et comment le contrer...seulement, les conséquences allaient être terribles. Lors de ce dernier coup, le maître le traita de bâtard, indigne d'un trône déchu et voué à l'oubli. La puissance déployée par les deux êtres était telle qu'une nappe de poussière les entoura et lorsque tout se calma et que le nuage se dissipa il n'en resta rien. Enfin si, une voix: "Ce furent là tes derniers mots vieillard !".

Par après il erra, sans but, telle une ombre car...ah oui cela n'a pas encore été mentionné...lors de sa victoire contre son maître, il du puiser bien plus de pouvoir en lui qu'il n'en était possible. Ce qui réveilla une autre puissance enfouie: l'ombre et la chair, l'immatériel et le matériel. Il pouvait être les deux à la fois comme séparément, à sa guise.

L'Ombre, voilà son surnom parmi les être supérieurs.

Mais il eut un autre nom et ceci est son histoire...enfin, mon histoire.

Et sous ce surnom je repris le royaume qui me revenait de droit. Je me fis discret, désireux de ne pas attirer le regard des autres, de peur qu'on me reconnaisse. Même si je savais très bien que tous mes anciens amis étaient depuis longtemps partis de ces contrées. Je ne parlais à aucun de mes cerfs car ils savaient ce qu'ils avaient à faire.
La solitude, la tristesse et la peine me renfermèrent sur moi même.

De ce fait mon royaume fut composé par deux parties omniprésentes: la vie et la mort. Autour de mon château noir tel l'ébène fleurissait une forêt verdoyante et pleine de vie, et dans cette forêt un autel de la Lune avait été érigé à la mémoire de ma mère et de la deuxième femme de ma vie: une elfe.

Bien des choses ont changé mais après les folles aventures de mes compagnons, ma dulcinée et moi, je n'ai plus changé et je suis resté le même homme, la même ombre, le même Daedroth qu'autrefois.

"La vie de D." - 3ème volume
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Daedroth de Thérion
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